Un miroir aux alouettes, était un outil pour aider les chasseurs à attirer les petits oiseaux chanteurs vers leur position pour qu'ils puissent être récoltés.
En 1680, un ancien dictionnaire français mentionnait ces miroirs pour attraper les alouettes et les ortolans. Il les définissait comme :
Un morceau de bois taillé en arche où il y a plusieurs encoches sur lesquelles sont collés de petits miroirs & qui est soutenu par un piquet au milieu duquel il y a un trou pour y mettre une ficelle afin de faire tourner ce miroir, qui est enfoncé dans le sol entre deux feuilles pour attraper des ortolans & principalement des alouettes.
Bruant ortolan
Ces petits oiseaux chanteurs étaient considérés comme un mets délicat et étaient cuits et mangés en entier, en une seule bouchée; tête, os et tout. Les ortolans étaient les plus convoités et leur consommation a été représentée dans les peintures et les médias au fil des siècles comme un acte glouton, presque honteux. La préparation française moderne de cette délicatesse consisterait à utiliser des ortolans capturés vivants et aveuglés ou gardés dans des cages sombres où ils étaient gavés jusqu'à ce qu'ils atteignent deux fois leur taille normale. Ils étaient ensuite noyés et rôtis dans de l'Armagnac, une sorte de brandy de la région de l'Armagnac, dans le sud-ouest de la France.