La Naissance de la Cartouche à Broche Britannique : L'Entrée d'Eley dans les Cartouches à Chargement par la Culasse

The Field British Newspaper

Tout au long des années 1850, une fidélité inébranlable aux fusils à chargement par la bouche caractérisait le monde de la chasse britannique. De nombreux chasseurs étaient fiers de leurs baguettes, bourres en papier et des rituels de chargement minutieux qu'ils pratiquaient depuis des générations, considérant le fusil à culasse comme une curiosité continentale éphémère. Le système à broche de Lefaucheux était particulièrement méprisé, les sceptiques le qualifiant de « fusil-béquille français ». Bien que certains reconnaissaient les avantages d’un rechargement plus rapide et l’évitement des déversements accidentels de poudre, l’idée de bouleverser les traditions sportives britanniques au profit d’une nouvelle invention suscitait autant de méfiance que d’enthousiasme.

Malgré cela, quelques armuriers avant-gardistes en Grande-Bretagne adoptaient discrètement les fusils à culasse, comptant sur une fiabilité accrue et la promesse de tirs plus rapides. La véritable question était de savoir si les munitions britanniques pourraient égaler ou surpasser les performances des cartouches à broche françaises bien établies, qui circulaient déjà parmi les chasseurs ayant voyagé à l'étranger. C'est dans ce tourbillon de débats et d'appréhensions que les frères Eley firent leur entrée avec leur propre initiative dans les cartouches à chargement par la culasse.

Les Premières Publicités et les Progrès Discrets des Frères Eley

Des indices sur le projet d'Eley apparurent dans The Field du 22 novembre 1856, où une brève publicité pour les « MUNITIONS SPORTIVES D'ELEY » mentionnait : « Cartouches pour fusils à aiguille, fusils à culasse, etc. ». Bien que le texte fût succinct, sa simple présence indiquait l’intérêt d’Eley pour le soutien des systèmes à chargement par la culasse à une époque où beaucoup de Britanniques les rejetaient encore. Une annonce plus explicite parut dans The Field du 6 février 1858, annonçant qu’Eley proposait désormais des douilles pour fusils à culasse « de tailles exactement identiques à celles des Français et de qualité supérieure. » Eley prit la mesure inhabituelle de préciser que « toutes les douilles [sont] marquées sur la base, ELEY BROTHERS, Londres », soulignant à la fois l'identification du produit et une volonté de se démarquer des importations continentales.

Ces publicités ne mirent pas immédiatement fin au débat sur la capacité des cartouches britanniques à rivaliser véritablement avec les françaises. De nombreux chasseurs qui essayèrent les premiers produits d’Eley se plaignirent de douilles coincées, de coutures éclatées et d’un ajustement peu fiable dans le canon. Le coût de trois livres pour mille cartouches semblait élevé si le tireur devait lutter avec une baguette après la première décharge. Néanmoins, certains rapportèrent de meilleurs résultats lorsque les dimensions de la chambre du fusil correspondaient parfaitement à la cartouche et qu’ils évitaient soigneusement l’humidité, qui avait tendance à ramollir les parois en papier. Les discussions dans The Field comparaient fréquemment les cartouches « rouges » d’Eley aux emblématiques cartouches vertes de la Fabrique Gevelot, un fabricant français de premier plan dont les produits étaient admirés pour leur ajustement fiable et leur allumage constant.

Certaines cartouches Eley survivantes présentent des teintes rouge-orangé, ce qui a conduit à des spéculations quant à leur lien possible avec les cartouches « rouges » mentionnées dans les lettres de l’époque. Bien que leur connexion exacte reste incertaine, ces cartouches comptent parmi les premiers modèles associés à Eley et sont exceptionnellement rares, n’étant conservées que dans quelques collections, y compris celle de l’auteur.

Débats Tumultueux dans The Field : 1858–1860

À la fin des années 1850, le journal The Field était devenu l’arène de facto pour les chasseurs britanniques souhaitant exprimer leurs opinions sur les systèmes à culasse émergents, et les cartouches des frères Eley se retrouvèrent rapidement au cœur des discussions. Les lettres de 1858 offrent un premier aperçu des frustrations ressenties par ceux qui avaient adopté les douilles à broche fabriquées en Grande-Bretagne, pour découvrir qu’elles ne tenaient pas toujours les promesses de fiabilité des produits continentaux. Certains lecteurs se montraient prudemment optimistes à propos des cartouches nationales, tandis que d’autres exprimaient une indignation ouverte face aux défauts de fabrication perçus.

L'une des premières critiques détaillées apparut le 27 novembre 1858, écrite par un correspondant se signant « SAMOTH ». Il relata une expérience frustrante lors d’une chasse traditionnelle britannique en battue, où les rabatteurs dirigeaient le gibier vers sa position, écrivant :

« L’autre jour, j’étais placé dans un poste en sous-bois, que les rabatteurs poussaient vers moi. J’ai tiré un coup, puis inséré une cartouche dans le canon… Elle s’est coincée si fermement que je ne pouvais ni la pousser ni la retirer, bien que je disposais d’un outil en corne de buffle conçu pour extraire les douilles, que j’ai brisé en tentant de retirer cette cartouche particulièrement serrée. »

De tels incidents, avertit-il, pourraient décourager les chasseurs les plus enthousiastes d’adopter la nouvelle technologie à culasse. Il condamna également le fait que le papier utilisé par Eley n’était « pas aussi rigide que celui des Français », comparant défavorablement le produit britannique aux douilles françaises plus rigides, qui « glissaient toujours avec la plus grande facilité ». SAMOTH conclut qu’à moins que les fabricants anglais n’améliorent l’ajustement et les matériaux, l’importation directe de cartouches depuis la France pourrait être la seule option viable pour les tireurs britanniques. Ces remarques annonçaient le refrain fréquent selon lequel les douilles d’Eley se coinçaient, éclataient ou décevaient trop souvent, tandis que les cartouches vertes fabriquées en France offraient une expérience apparemment plus simple.

Une série de récits similaires apparut l’année suivante, bien que tous ne s’accordassent pas sur la cause précise de ces échecs. Certains affirmaient que le principal problème venait d’un décalage entre les dimensions des chambres des fusils et celles des douilles, tandis que d’autres mettaient en cause la qualité du papier britannique, jugée inférieure aux normes françaises. Bien que de nombreux armuriers, tels que Lang, Blanch, Reilly et d’autres, fabriquaient des fusils à culasse de qualité respectable, la question restait entière : fallait-il faire confiance aux fournisseurs locaux de cartouches comme Eley, ou bien payer pour importer les produits français que tant de voyageurs louaient ?

En 1859 et au début de 1860, la section des lettres de The Field foisonnait de nouveaux témoignages anecdotiques. Certains chasseurs partageaient des récits de réussite, tandis que d’autres renforçaient les récits de cartouches coincées, éclatées ou défectueuses. Le nom « Eley » apparaissait régulièrement, pour le meilleur ou pour le pire, associé aux cartouches à étiquette rouge commercialisées par l’entreprise.

La situation s’aggrava à l’automne 1860, marquée par un nombre croissant de discussions sur le rechargement des cartouches pour des usages multiples. Le 27 octobre 1860, « Glen Esc » (Derby) raconta sa première saison avec les cartouches rouges d’Eley. Il les loua pour leur garantie de ne pas éclater et de pouvoir être rechargées, constatant que 90 % d’entre elles survivaient effectivement au premier tir sans problème. Cependant, une grande partie « se coinçait si fermement dans le canon, en raison de leur composition devenant molle sous l’effet de la chaleur » lors de leur réutilisation, le forçant à recourir à une baguette. Pire encore, « de nombreuses broches en laiton se pliaient presque à plat lorsqu’elles étaient frappées une deuxième fois par le marteau », rendant parfois l’extracteur inutilisable. Le commentaire éditorial de The Field ce jour-là fut sans équivoque : « Nous pensons que les chasseurs doivent renoncer pour l’instant à toute idée de recharger leurs cartouches. »

Un témoignage contradictoire parut une semaine plus tard, le 3 novembre 1860, signé par « Holly-Bush ». Il affirma avoir « rechargé à plusieurs reprises les cartouches jusqu’à trois fois », y compris certaines estampillées au nom de Boss, sans rencontrer de problèmes de coincement excessif ni de broches pliées. Un autre chasseur ajouta qu’il avait testé certaines cartouches fabriquées à Paris par la Fabrique Gevelot après les avoir rechargées trois ou quatre fois, apparemment sans grande difficulté. « J’inclus une cartouche neuve et une autre que j’ai utilisée deux fois et que j’ai l’intention de réutiliser », écrivit-il à The Field, exhortant les éditeurs à l’inspecter pour détecter d’éventuels résidus ou déchirures. Cependant, fidèle à la nature imprévisible de ces débats, une note éditoriale souligna que l’échantillon de cartouche semblait suspectement propre, presque comme s’il n’avait pas été tiré avec une charge de poudre normale.

Parallèlement à ces débats sur la faisabilité du rechargement, de nouvelles plaintes concernant des ratés firent surface. Le 3 novembre 1860, « H.T. » (Dumfries) révéla que « pas moins de trois cartouches rouges d’Eley sur cent ratent leur tir dès le premier chargement », attribuant ces échecs à des amorces manquantes, à des broches qui accrochaient le bord de l’amorce ou à l’absence de couvercles en feuille d’étain, rendant la composition vulnérable à l’humidité. Sa frustration contrastait avec son expérience de ne jamais avoir vu une cartouche fabriquée en France rater son tir. Il exhorta les frères Eley à « faire preuve de prudence, pour leur propre bien », afin de corriger ces défauts de fabrication.

En décembre 1860, le débat faisait rage et de nombreuses voix s’exprimaient avec des opinions tranchées sur les cartouches britanniques versus françaises. Un certain « Chasseur Déçu à l’Ancienne » écrivit qu’il avait payé 15 shillings pour cent cartouches Eley achetées chez M. Daw, mais avait subi 12 ratés sur les 68 premiers tirs, dont 5 sur 22 en une seule journée. Furieux, il se tourna vers les cartouches vertes de Gevelot, qui ne coûtaient que 6 shillings et 6 pence pour cent. Bien que celles-ci fussent « moins mauvaises que celles d’Eley », elles n’atteignaient toujours pas son idéal, le poussant à essayer de recharger lui-même les douilles françaises dans l’« espoir de meilleurs résultats ». La différence de prix flagrante alimentait la controverse : pour beaucoup, le coût plus élevé des cartouches Eley ne pouvait se justifier que si le produit offrait des performances constantes, ce que de nombreuses lettres montraient ne pas toujours être le cas.

Ces plaintes n’étaient pas universelles. Le 1er décembre 1860, « W.A. Adams » (Elmley Lodge) écrivit qu’il n’avait connu « qu’un seul raté pendant toute une saison de tir intensif » en utilisant les cartouches à culasse n°12 d’Eley. Selon lui, le secret résidait dans un ajustement précis de la chambre du fusil, le transport des cartouches chargées dans un étui en cuir réversible et le transfert de petites quantités de cartouches de l’étui à sa poche par temps humide. Des sentiments similaires furent exprimés par un autre chasseur qui affirma avoir utilisé les cartouches d’Eley pendant deux saisons sans plus d’un seul raté, ce qui contrastait fortement avec les témoignages de correspondants comme « H.T. » ou le « Chasseur Déçu à l’Ancienne ».

Les discussions sur la sécurité émaillaient également les lettres. « N. » rapporta que son garde avait laissé tomber une cartouche chargée « d’à peine un mètre sur une pierre », provoquant son explosion à leurs pieds, heureusement sans causer de blessure. Un autre correspondant, « Random », partagea des astuces pour retirer les cartouches coincées (ou « stickers ») en laissant tomber un bouchon de plomb dans le canon, tandis que « Higford Burr » suggéra un simple cylindre en plomb de 85 grammes. La mention répétée d’outils d’extraction improvisés soulignait une inquiétude omniprésente : les cartouches à culasse, en particulier si elles étaient réutilisées ou mal stockées, avaient une fâcheuse tendance à gonfler dans la chambre.

Certaines lettres remettaient en question l’idée universellement admise selon laquelle « les Français sont toujours meilleurs », jugeant cette affirmation peut-être exagérée. Certains tireurs rencontrèrent des ratés occasionnels ou des difficultés à recharger les cartouches vertes de Gevelot, tandis que d’autres constatèrent que « les broches plient tout aussi facilement sur les cartouches françaises si elles sont frappées trop fort ». Pourtant, à la fin de 1860, un refrain constant persistait : la France semblait avoir une avance en termes de précision de fabrication, et les cartouches rouges d’Eley faisaient l’objet de critiques intenses concernant des amorces parfois absentes, des broches mal formées ou du papier facilement déchiré.

À la fin de l’année 1860, les pages de The Field regorgeaient de lettres sur la fiabilité des cartouches à broche. Les éditeurs tentaient d’équilibrer le débat en notant : « Nous serions heureux de consigner les expériences de nos lecteurs pour le bien commun. » Ils rappelèrent également aux chasseurs que les systèmes à culasse restaient une nouveauté en Grande-Bretagne : « Il faut [que les cartouches] soient soigneusement adaptées au fusil », écrivirent-ils, sous-entendant que le choix de la marque à lui seul ne pouvait garantir le succès si la géométrie de la chambre était incompatible ou si l’utilisateur manquait d’attention.

Au milieu de ces débats passionnés, quelques auteurs saluèrent le fusil à culasse comme « l’avenir » de la chasse. Un certain « Soldier », comme il se décrivait lui-même, déclara en décembre 1858 qu’il « préférait abandonner la chasse tout à fait » plutôt que de revenir au fusil à chargement par la bouche, qu’il qualifia de « vieille machine lente ». Il raconta avec fierté que son fusil à culasse avait abattu « environ sept fois plus » de gibier que celui à chargement par la bouche d’un ami, attribuant cette différence principalement à la rapidité du rechargement. Cet optimisme coexistait toutefois avec les plaintes persistantes sur la fiabilité, dessinant un portrait d’une culture britannique de la chasse à un carrefour—et montrant à quel point les cartouches à broche, en particulier les rouges d’Eley, étaient soumises à un examen public incessant.

Améliorations Techniques et Instructions Publiées

Face à l’intensification des débats, les frères Eley prirent une mesure sans précédent en janvier 1861 en publiant dans The Field un guide intitulé « Instructions pour l’utilisation des douilles à culasse d’Eley ». Ce guide détaillé et illustré expliquait pourquoi la cartouche devait s’adapter parfaitement à la chambre, comment éviter de plier la broche en insérant la cartouche avec une légère inclinaison, et l’importance de maintenir tous les éléments au sec. Les instructions d’Eley suggéraient que de nombreux défauts supposés des cartouches provenaient de canons mal ajustés, de trous de broche mal alignés ou de techniques d’insertion incorrectes.

Bien que l’éducation fût une partie de la solution, Eley poursuivit également des améliorations de conception. En avril 1861, William Thomas Eley déposa un brevet pour une cartouche à broche plus robuste, renforçant les parois de la douille et améliorant l’étanchéité autour de l’amorce.

Eley advertisement in The Field - 05 January 1861

La nouvelle variante introduite, estampillée de la date « 1861 », arborait généralement une teinte brunâtre plutôt que les couleurs orange ou rouge des modèles précédents. Des exemples encore existants dans certaines collections avancées montrent ces cartouches brunes améliorées côte à côte avec les versions antérieures, révélant une construction nettement plus épaisse.

Les tireurs commencèrent à signaler moins de cas de déchirures et de ratés, en particulier lorsque les cartouches étaient utilisées une seule fois puis jetées. Bien que les tentatives de rechargement restassent problématiques, les modifications apportées par Eley semblaient avoir résolu bon nombre des plaintes persistantes concernant la fragilité de la construction. Cette amélioration progressive, motivée par les critiques très publiques dans The Field, illustre à quelle vitesse un fabricant pouvait s’adapter en réponse aux retours d’expérience généralisés des utilisateurs.

Ces changements mettent également en lumière le rôle de la synergie entre les fabricants d’armes, les producteurs de munitions et les chasseurs vocalement impliqués. Certains modèles de fusils à culasse, comme ceux de Needham ou Boss, semblaient naturellement mieux adaptés aux cartouches améliorées d’Eley. D’autres rencontrèrent des difficultés, obligeant les propriétaires à faire ajuster la profondeur de la chambre ou l’alignement des broches par des armuriers afin de respecter les tolérances recommandées par Eley. Les passionnés qui prenaient le temps de tester, mesurer, voire légèrement graisser ou chauffer leurs cartouches, obtenaient souvent les meilleurs résultats.

Aujourd’hui, les collectionneurs peuvent retracer avec précision l’évolution des cartouches à broche britanniques en comparant des exemplaires originaux de The Field—qui ont conservé chaque débat passionné et nouvelle publicité—avec les cartouches elles-mêmes. Les douilles orange-rouge d’Eley, les versions brunes de transition estampillées « 1861 » et les cartouches vertes de Gevelot offrent un témoignage concret de la manière dont les retours des utilisateurs et les améliorations progressives ont fait passer les munitions britanniques du scepticisme initial à une acceptation croissante. Même de légers changements dans l’alignement des broches, la couleur du papier ou les marquages de base peuvent révéler précisément où un design excellait—ou échouait—aux yeux des chasseurs du XIXᵉ siècle.

Voir ces cartouches aux côtés des brevets survivants et des publicités d’époque donne vie à cette histoire. Chaque base estampillée et chaque douille colorée raconte comment Eley a relevé des défis techniques, répondu aux critiques publiques et s’est rapproché de surpasser les importations françaises. Pour les collectionneurs d’aujourd’hui, ces artefacts sont bien plus que de simples curiosités ; ils constituent des preuves tangibles du processus par lequel les débuts hésitants du chargement par la culasse ont finalement cédé la place à une nouvelle norme dans le tir britannique.

Citations pour The Field (1856–1861)

  1. 22 November 1856:
    • Advertisement for “ELEY’S SPORTING AMMUNITION” listing “Cartridges for Needle-Rifles, Breech-loading Guns, &c.”​
  2. 6 February 1858:
    • Advertisement announcing that Eley Brothers offered breechloading cartridge cases “of precisely the same sizes as the French, and of a superior quality,” stamped with “ELEY BROTHERS, London”​
  3. 4 September 1858:
    • Discussion on metal cartridge cases and their drawbacks, such as sticking in the chamber due to metal expansion. A suggestion was made for using steel, although challenges with the cap and pin introduction persisted​
  4. 27 November 1858:
    • Letter by “SAMOTH” describing discrepancies between English and French cartridges, with English cases being less stiff and prone to sticking. This issue, coupled with the higher price of English cartridges, was highlighted as a deterrent for sportsmen adopting breech-loaders​
  5. 4 December 1858:
    • Mention of French cases as still being considered the best, with Eley improving in quality. The Field also references a method by Messrs Trulock and Harris of Dublin as the most effective for loading cartridges​
  6. 11 December 1858:
    • A letter from “A SOLDIER,” passionately advocating for breech-loaders over muzzle-loaders, citing their undeniable superiority on the field and recounting an anecdote of outshooting others during a game drive​
  7. 27 October 1860:
    • “Glen Esc” reports his first season using Eley’s red cartridges, highlighting issues with sticking and bent pins, as well as his advocacy for single-use cartridges​
  8. 3 November 1860:
    • Various correspondents, including “Holly-Bush” and “H.T.,” discuss their experiences refilling cartridges, comparing Eley’s red cartridges with French ones​
  9. 17 November 1860:
    • Criticisms about Eley’s cartridges sticking in the chamber, with suggestions for greasing the cases or using alternative designs​
  10. 1 December 1860:
    • Contrasting views from W.A. Adams, who praises Eley’s No. 12 cartridges, and “A Disappointed Sportsman,” who reports multiple misfires and prefers French cases​
  11. 29 December 1860:
    • “Higford Burr” and “Random” offer practical solutions for extracting stuck cartridges, while others note safety concerns with accidental explosions​
  12. 5 January 1861:
    • Detailed “Directions for Using Eley’s Breech-Loading Cartridge Cases,” explaining fit, pin alignment, and moisture management​
  13. 2 February 1861:
    • “Knickerbocker” proposes a new glue-sealing method for cartridges, and “Cosmos” speculates about French military adoption of Lefaucheux revolvers​